ESTIMATION D'UN PREJUDICE DE POLLUTION AVEC MORTALITE PISCICOLE

La pollution accidentelle de cours d'eau est un phénomène malheusement récurrent. Que ce soit d'origne agricole, industrielle ou autre, le tout est de se faire indemniser du préjudice quand le fautif est identifié.

Aussi, disposer d'élément chiffrable n'est pas toujours connu par les victimes du préjudice et par les assurances. Ceci est d'autant plus important que les petits poissons sont très difficile à comptabiliser quand il y a des mortalités.

Au delas du préjudice moral qui pousse souvent les victimes vers un procès interminable... Un chiffrage aussi précis que possible est à meme de proposer une conciliation amiable qui permet de financer sans attendre les réintroductions nécessaire au redemarrage de la vie piscicole et notamment des vairons.

Car il n'y a rien de pire qu'un cours d'eau sans vie, sans espèce sentinelle tel que le vairon pour s'assurer de la présence continue d'une eau de qualité.

Le vairon n'étant pas aussi mobile que les truites, il est illusoir d'espérer voir les populations recoloniser le milieu de façon spontanée. C'est l'une des raisons de sa disparition sur de nombreux cours d'eau où seule une population résiduelle peut encore etre présente...

Pourtant c'est un poisson très prolifique qui pont 5 à 7 fois de suite dès le printemps jusqu'a l'été... Et il serait dommage de se passer de ce poisson fourage qui permettra ensuite la bonne implantation des ppulations de truites.

Ainsi la densité naturelle de vairon dans un cours d'eau ou plan d'eau est d'environ 5 à 10 adultes au m². Ce qui représente une biomasse importante: de 150 à 300 kg à l'ha.

Pour les espèce d'accompagnement, tel que le chabot et la loche, compter 1 à 5 au m² pour chacun selon les conditions.

Pour la réimplantation des vairons, il est nécessaire à minima d'introduire 1 à 2 adultes au m² (entre octobre et avril) ou 10 à 20 alevins à vésicule résorbée au m² (entre juin et juillet).